Ce qu’il faut savoir sur le lait 

Ce qu’il faut savoir sur le lait 

Le sujet fait polémique depuis de nombreuses années.  Que croire?Aliment-santé idéal par excellence pour certains, poison insidieux pour d'autres : le lait n'en finit plus d'alimenter les débats. 

C’est une querelle sans fin qui se joue autour de l’or blanc !

Aliment miracle ou ennemi public numéro un?

Je m'essaye à un petit retour sur les raisons d'un tel désamour; en effet après avoir alimenté mes enfants sans vergogne avec ladite potion magique je suis en droit de me poser des questions ?

L'humain est le seul être vivant qui boit le lait d'une autre espèce.

De l’autre côté, le tout-puissant lobby des produits laitiers subventionne des études pour prouver les bienfaits de sa vache à lait !

Et nous, consommateurs, nous nous retrouvons au milieu, emplis de doutes mais sans aucune certitude. Alors comment démêler le vrai du faux ?

La constatation première est le fait que nous sommes la seule espèce à consommer du lait qui ne soit pas, justement, de notre propre  espèce.Le signal d’alarme tiré par certains médecins est le fait que ce lait ne serait tout simplement pas bon pour nous, principalement le lait de vache.
Le lait contient pourtant tous les éléments nécessaires pour la croissance du nouveau-né, jusqu’à son sevrage.

Mais la question à se poser serait la suivante: avez-vous déjà comparé le poids d’une vache par rapport à celui d’un humain ? 

Le lait de vache contient bien trop de protéines et de sels minéraux comparé à celui d’un humain : un veau double son poids en trois fois moins de temps que ne doit le faire un nourrisson.
D’un autre côté, le cerveau humain n’est pas vraiment celui d’une vache,celui-ci croit deux fois moins vite chez l’animal. Le lait maternel contient 3 fois plus d’acides gras, de lactose et de galactose. Ces éléments sont essentiels pour le développement cérébral du nourrisson.
En remplaçant le lait maternel par du lait de vache, nous déséquilibrerions les apports dès les premiers mois de la vie. Surtout que, même dans les substituts pour nourrissons, il manque le colostrum. Cette substance, que l’on ne retrouve que dans le lait maternel, est très riche en nutriments et en anticorps. Bref, va falloir allaiter !
Le dernier problème, et pas des moindres, de la consommation par un enfant en bas âge est le risque d’induire un diabète de type 1 . Ceci a été démontré scientifiquement. L’insuline bovine n’est pas la même que la nôtre. Ingérée, elle est combattue par notre organisme qui finit par ne plus parvenir à faire la différence entre celle-ci et notre insuline naturelle qu’il détruit alors, rendant l’enfant insulino-dépendant. 

À côté des désaccords sur les bienfaits, ou non, du lait, il reste un problème commun à d’autres aliments : les substances toxiques induites par notre société moderne dans le lait. Les fameux perturbateurs sévissent à 40% dans le lait, qu’il soit bio ou non. Ces molécules toxiques entrainent des problèmes sur la reproduction et, très probablement, des risques de cancers. Ils seraient aussi l’une des causes de la baisse ininterrompue du QI depuis les années 90. 

Il suffit de jeter un œil à l’alimentation que l’on impose aux vaches laitières. Ces animaux ne sont pas des granivores mais des herbivores. Or, on ne les nourrit plus à l’herbe, si riche en oméga-3, mais en graines qu’ils sont incapables capables d’assimiler et qui sont bourrées d’oméga-6, pro-inflammatoires. Le système de l’élevage doit être complètement repensé.
Alors quid des bienfaits du lait de vache ? :  mensonges et propagande?
L’industrie du lait en France représente environs 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France et plus de 250 000 emplois. Nous comprenons donc mieux tout l’enjeu économique dont il est question.

La question à se poser reste pour autant, notre corps a t il besoin de consommer autant de produits laitiers ?

    1/ Le lait de vache serait indigeste

Trop de lactose et de graisses saturées qui ne permettent pas à l’estomac humain de le digérer correctement. 

    2/ Le lait de vache serait allergène.


Les protéines de lait de vache étant en quantités trois fois plus importantes que dans le lait maternel peuvent entrainer chez le nourrisson et chez l’adulte des allergies et des pathologies telles que de l’asthme, de l’eczéma, une fatigue aiguë, des migraines, des bronchites, des rhinopharyngites, etc.

    3/ Le lait de vache génèrerait du cholestérol.

Une consommation importante de lait ou de produits laitiers augmente la quantité de l’homo-cystéine plasmatique dans le sang ce qui favorise la présence et l’augmentation de mauvais cholestérol, responsable de la plupart des maladies cardio-vasculaires

    4/ Le mythe du calcium « bon pour les os »

Le calcium contenu dans le lait de vache  qui  démontre qu’au lieu de renforcer les os, le lait de vache produit l’effet inverse.


    5/ Le lait de vache responsable de maladies

Le lait de vache serait le reponsable de nombreuses maladies tels que le Diabète, Maladie de Crohn, Cancer du colon, de l’estomac, du pancréas, de la prostate, Allergies, Arthrite, Rhumatismes, Constipation, Fatigue chronique.

On nous propose des alternatives telles que: le lait de soja bio est riche en protéine. Également très digeste il ne contient cependant pas de Vitamine D. Le lait d’amande, riche en vitamine E, fer et magnésium, le lait d’amande est probablement le meilleur lait végétal qui existe. Le lait de noix est extrêmement riche en antioxydants. Il est également bénéfique pour le système nerveux. Le lait de coco, très riche en vitamines et minéraux, il a notamment l’avantage de renforcer les os et le système immunitaire ou encore de protéger la peau et les cheveux. Et enfin et pour toujours, le lait maternel meilleur pour les nourrissons.

L'avis des scientifiques

La recherche scientifique avait jusqu'alors démontré la richesse nutritionnelle de cet aliment et ses bienfaits santé. Deux discours s’affrontent donc aujourd’hui dans un climat plus que sensible, les uns accusant les autres.
Le premier bénéfice de cet aliment, c’est sa composition exceptionnelle au niveau des protéines. rapides et des protéines lentes par exemple pour la prévention du vieillissement musculaire.
Ensuite, les graisses du lait sont celles qui contiennent le plus de types d’acides gras différents. Cela ne signifie pas que tous les corps gras du lait sont intéressants mais certains acides gras mineurs ont des effets extraordinaires sur des tas de fonctions.
Enfin, le lait est l’aliment qui renferme la plus grande diversité de micronutriments en nombre et en quantité, parmi lesquels le calcium évidemment, mais aussi l’iode, le phosphore, le sélénium et le magnésium.En ce qui concerne les vitamines, la contribution du lait est forte puisqu’il apporterait entre 10 et 20 % des apports conseillés.

Il faudrait donc différencier la nutrition qui est une chose et la santé qui en est une autre.
Il y a d’abord un lien entre la consommation de lait et la prévention du syndrome métabolique et du diabète de type 2. Ensuite, la recherche penche pour un bénéfice du lait sur le risque cardio-vasculaire et notamment sur le premier infarctus. Cela pourrait être lié au calcium mais rien ça n’est pas certain. Il y a également un effet favorable du lait sur le poids pour des raisons de rassasiement et de satiété, une diminution nette et confirmée du cancer colorectal et un intérêt certain du lait dans la prévention de la sarcopénie liée à l’âge et la dénutrition.
Les études d’intervention effectuées sur la densité minérale osseuse montrent bien un effet favorable, mais il existe trop peu d’études disponibles sur la fracture et l’ostéoporose permettant d’établir un lien certain.

Il est vrai que le lait peut être responsable de troubles comme des intolérances au lactose. Des troubles, pas majeurs mais embêtants, liés à la quantité et la qualité du produit
La nouvelle règle serait: "Pas de lait après 3 ans !" Est-ce que vous connaissez un animal dans la nature qui boit du lait après le sevrage ? Évidemment non ! Le lait est là pour faire l’intermédiaire entre la naissance et le sevrage, c'est-à-dire aux alentours de 2-3 ans pour l’homme.

L’image du lait comme aliment idéal pour les os est donc erronée et dans les pays où on consomme le plus de produits laitiers, c'est-à-dire les pays scandinaves et l’Australie, la prévalence de l’ostéoporose est plus forte. Et ce n’est pas dû au manque de soleil (qui permet la synthèse de vitamine D) comme le prétend l’industrie laitière, puisque l’Australie est un pays ensoleillé.

L'autre problématique, ce sont les hormones telles que l’œstradiol et les oestrogènes. Notre organisme en produit naturellement (davantage chez les femmes) et nous nous exposons donc en permanence à leur risque prolifératif. Pour limiter cette pression ostrogénique et réduire les risques de cancer du sein notamment, il ne faut surtout pas rajouter des oestrogènes à notre alimentation.

Alors toujours ennemi ?

Bref je vous ai réuni beaucoup d'informations qui sont intéréssantes tant pour les uns que pour les autres ... Je ne défends pas le lait mais je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’on fasse passer le lait pour un mauvais aliment et qu’il faut s’en passer. C’est ridicule et cela peut être dangereux notamment dans la couverture des apports conseillés. On en revient toujours au même, manger trop d’un aliment quel qu’il soit n’est pas bon.

Le lait est un aliment hautement symbolique, ce qui explique sans doute la passion avec laquelle il est encensé ou critiqué. Mais la grande majorité des professionnels de santé et tous les médecins nutritionnistes et diététiciens conseillent  la consommation de produits laitiers dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Par exemple, se passer de produits laitiers oblige à trouver le calcium, les vitamines B2 et B12, l’iode… dans d’autres aliments.

Ainsi, le lait et les produits laitiers apportent 50% du calcium que nous consommons chaque jour. Pour compenser ce déficit, il faudrait consommer tous les jours par exemple 8 assiettes de choux ou 250 g d’amandes, ce qui parait peu réalisable et sans doute inconfortable d’un point de vue digestif...
Non, le lait n’est pas poison.

Le lait n’est pas mauvais pour la santé. Mais tu n’as pas «besoin» de boire du lait pour être en bonne santé. Le lait ne possède pas de propriétés magiques c’est juste un aliment.

Le lait ne rend pas les os plus faibles. Les études disent en fait que la consommation de lait ne suffit pas à prévenir les fractures, ce qui n’est pas du tout surprenant. En ce qui concerne les antibiotiques, l’industrie est (heureusement) sous une énorme pression publique pour cesser de les utiliser régulièrement chez le bétail.

9-23% des Caucasiens sont intolérants au lactose, par rapport à 60 à 100% des Afro-Américains et des Asiatiques. On est donc très loins «l’épidémie» d’intolérance dont certaines personnes parlent; c’est surtout une question de génétique. Aussi, les personnes intolérantes au lactose peuvent quand même consommer des produits laitiers modérément.

Des études bien construites suggèrent que les personnes qui boivent beaucoup de lait ont un taux de mortalité plus élevé et un risque plus élevé de développer certains types de cancer. Mais ces études ne peuvent pas conclure que le lait est la cause; les gens qui boivent verre de plus peuvent avoir d’autres facteurs de risque, comme une consommation plus élevée de sucre ou de matières grasses. Les personnes qui consomment une quantité modérée de produits laitiers ne semblent pas affectées.

J'espère que vous aurez bien compris que comme dans toute chose il faut être modéré; aborder avec curiosité les nouveaux substituts sans pour autant se priver d'un aliment qui utilisé intelligemment et raisonnablement à toute sa place dans notre alimentation.